Samedi 10 Février, sortie neige au Plateau de Plaine Joux, les Brasses
Sortie à la matinée – Covoiturage obligatoire
Rendez-vous 8h30, parking du gymnase Labrunie à la Roche sur Foron, Retour vers 14h
Prévoir chaussures de marche, guêtres, bâtons, raquettes …
10 €/Personne, 15 €/Famille
Gratuit pour les adhérents
Inscription au 06 73 90 10 74
Avant le 7 février 2024. Annulation possible via SMS en fonction des conditions météorologiques
Les prochaines sorties
Vendredi 8 Mars en soirée – Les « Étoiles et bruits de la nuit » au col des Fleuries
Vendredi 5 avril – Soirée conviviale autour de l’approche raisonnable et raisonnée de la faune sauvage, présentation et échanges avec deux artistes photographes animaliers
Samedi 4 mai au matin – Découvertes des Zones humides & mares dans le site Natura 2000 des Voirons.
Un comptage vélos coordonnée est réalisé chaque année par le collectif CICLABLE (https://ciclable.org/) à l’échelle du Grand Genève élargi, avec une quinzaine d’associations participantes : du Pays de Gex à Cluses, en passant par Genève, la moyenne Vallée de l’Arve, le Chablais, le Genevois français et la région de Nyon.
Cette démarche bénévole et collaborative poursuit plusieurs objectifs :
Observer l’évolution de la pratique du vélo sur des points et carrefours clés du territoire,
Disposer d’éléments quantitatifs et qualitatifs pour alimenter les échanges des associations avec les collectivités au sujet des aménagements cyclables existants ou au contraire leur absence
Introduction
Sur le Pays Rochois, nous comptons depuis 2020, un matin de juin, de 6h30 à 9h. En 2023, avec 10 bénévoles de 3 associations locales: Nature et Environnement en Pays Rochois (NATENV), La Fabrique à Biclou et Pays Rochois En Transition (PRET).
9 points de comptage 2023 ->
Les Chiffres
Secteur LA ROCHE
Nb point de comptage
Nb vélos
% Femme
% VAE
2020
3
74
30%
42%
2021
4
173
28%
28%
2022
5
182
29%
37%
2023
4
194
24%
38%
Secteur ST PIERRE
Nb point de comptage
Nb vélos
% Femme
% VAE
2020
4
94
33%
10%
2021
4
102
31%
19%
2022
5
103
20%
23%
2023
5
218
32%
24%
Analyse
Globalement, nous observons peu de changement dans la répartition des usagers par rapport à l’année précédente :
Légèrement plus de femmes qui sont passées de 25 à 28 % entre 2022 et 2023.
Le nombre de VAE reste stable, aux alentours de 31%
Par contre, nous notons une grande disparité entre les secteurs La Roche et St Pierre
Nombre de cycliste (2023 une météo parfaite, 2022 météo très incertaine)
Secteur La Roche, petite augmentation de 16 %, (pourtant comptages un jeudi, jour de marché)
Secteur St Pierre augmentation de 100%
En comparaison, les associations du collectif CICLABLE qui comptent sur piste cyclable ont noté une augmentation beaucoup plus importante qui va jusqu’à plus de 200%.
Nombre de femme
Nous notons 32% de femmes sur le secteur de St Pierre et seulement 24 % sur le secteur de La Roche.
(Pour info, la part homme/femme permet de renseigner sur la dangerosité d’un itinéraire. En effet, les études de pratique du vélo montrent que, plus un itinéraire est sécurisé, plus la parité homme-femme est atteinte)
Synthèse
Nous pensons que la disparité constatée entre les 2 secteurs, tant dans la différence d’augmentation de fréquentation que dans la répartition homme/femme est à mettre en parallèle avec les aménagements cyclables existants.
Ceux-ci, bien que fractionnés, sans continuité et pas assez nombreux, ont déjà le mérite d’exister sur le secteur de Saint Pierre en Faucigny.
Nous souhaitons, tant pour notre santé, la planète et l’air que nous respirons, que des aménagements cohérents, directs, sécurisés et continus voient afin le jour sur notre territoire.
Nous pourrons ainsi nous déplacer en toute sécurité à vélo… et les chiffres exploseront !
Nous nous tenons d’ailleurs toujours à la disposition des collectivités pour réfléchir aux aménagements avec eux.
Un grand merci à tous les bénévoles et aux vélocipédistes et rendez-vous sous le soleil en 2024 pour le prochain comptage 😉!
Évolution
Pour rappel
Objectifs de la démarche
Cette démarche collaborative poursuit plusieurs objectifs :
Observer l’évolution de la pratique du vélo sur des points et carrefours clés du territoire,
Disposer d’éléments quantitatifs et qualitatifs pour alimenter les échanges des responsables associatifs locaux avec leurs élus respectifs au sujet des aménagements cyclables existants ou au contraire de leur absence,
Donner du poids au vélo au travers d’une action collective et transfrontalière.
Bien sûr, chacune des associations participant à cette campagne a des attentes différentes vis-à-vis de ces comptages selon qu’elle se trouve dans un contexte urbain, périurbain ou même quasi rural : sur certains territoires, la pratique du vélo est « à la traine » en raison d’une absence quasi-totale d’aménagements dédiés au vélo.
Particulièrement préoccupés par des projets allant à l’encontre de la transition écologique, énergétique et climatique (réalisation d’une autoroute dans le Chablais, réaménagement du nœud routier de Findrol, création de nouveaux centres commerciaux, etc.), CICLABLE suit de près ce processus qui incite les autorités locales à mettre en œuvre des aménagements en faveur du vélo.
Toutefois, le 8 juin 2021, les partenaires français et suisses du Grand Genève ont conjointement déposé auprès des autorités fédérales de Berne un dossier comprenant les projets pour lesquels ils sollicitent un cofinancement de la part de la Confédération helvétique : il s’agit du Projet d’agglomération du Grand Genève n°4. Parmi ces projets figurent plusieurs itinéraires cyclables, notamment transfrontaliers.
En 2022, les partenaires du Grand Genève ont obtenu un accord de Berne, ce qui constitue une bonne nouvelle dans la construction de notre agglomération transfrontalière.
De plus, les intercommunalités françaises et le Département de la Haute-Savoie s’engagent également en faveur du vélo et ont élaboré et validé des schémas cyclables : il reste aujourd’hui à mettre en œuvre ces schémas et le soutien financier suisse est donc bienvenu.
Quelques mots sur le collectif CICLABLE
Créé fin 2018, ce collectif est composé d’une quinzaine d’associations œuvrant pour le vélo au quotidien. Les plus actives sont : ProVélo Genève, ATE Vaud, APiCY, Salève Vivant, En Ville à Vélo, AERE, NatEnv, Chloro’Fill, Association Mobilité Douce Chablais, etc. Son périmètre s’étend sur un territoire un peu plus large que le Grand Genève et va du Pays de Gex (01) à Cluses (74), en passant par Genève, la moyenne & basse Vallée de l’Arve, le Chablais et le Genevois français ainsi que la région de Nyon (VD).
Son action peut fluctuer selon les sujets traités et les membres lui ont attribué un nom volontairement peu restrictif pour que d’autres associations de cette grande région puissent rejoindre le collectif sans se limiter à des frontières administratives.
Pour la cinquième fois, le collectif CICLABLE (Collectif des Intérêts des Cyclistes de L’Arve et du Bassin LEmanique) va reconduire sa campagne de comptages vélos transfrontaliers.
L’ampleur de cette démarche collaborative et transfrontalière témoigne de la capacité du tissu associatif à se fédérer pour faire avancer la cause du vélo. Le collectif CICLABLE s’engage à poursuivre ce travail de terrain et ainsi montrer l’intérêt croissant du vélo par les habitants de notre grande région transfrontalière.
Quelques mots sur le collectif CICLABLE
Créé fin 2018, ce collectif est composé d’une quinzaine d’associations œuvrant pour le vélo au quotidien. Les plus actives sont : ProVélo Genève, ATE Vaud, APiCY, Salève Vivant, En Ville à Vélo, AERE, NatEnv, Chloro’Fill, Association Mobilité Douce Chablais, etc. Son périmètre s’étend sur un territoire un peu plus large que le Grand Genève et va du Pays de Gex (01) à Cluses (74), en passant par Genève, la moyenne & basse Vallée de l’Arve, le Chablais et le Genevois français ainsi que la région de Nyon (VD).
Son action peut fluctuer selon les sujets traités et les membres lui ont attribué un nom volontairement peu restrictif pour que d’autres associations de cette grande région puissent rejoindre le collectif sans se limiter à des frontières administratives.
La campagne de comptages
En 2019, la première campagne de comptages s’était principalement concentrée sur 25 points enquêtés au niveau de la frontière, mais pas uniquement puisque certaines associations du collectif avaient effectué des comptages sur quelques points stratégiques en France, soit une trentaine au total.
En 2020, 2021 et 2022, la douzaine d’associations participantes a eu la capacité à mobiliser de nombreux bénévoles sur le terrain. En quelques chiffres, voici les résultats des 3 dernières campagnes :
2020
2021
2022
Nombre de postes de comptages
46
48
70
Nombre de bénévoles
102
87
116
Nombre de cyclistes comptés
3 593
3 526
5 548
Part des VAE dans le total
27,5%
38,9%
42,0%
Proportion de femmes dans le total
38,7%
36,3%
36,4%
Ces résultats montrent que la proportion de vélos à assistance électrique est en progression et que la part de femmes dans le nombre de cyclistes enquêtés stagne autour de 37%, signe d’une absence d’aménagements et de garantie de sécurité sur les itinéraires cyclos empruntés. En effet, de nombreuses études sur la pratique du vélo affirment que l’équilibre de la proportion « naturelle » femmes/hommes n’est atteint que lorsque les itinéraires sont aménagés de manière sécurisée.
Depuis 2019, CICLABLE a donc élargi l’opération et ainsi presque triplé le nombre de postes de comptages, ce qui en fait une démarche d’envergure ! A tel point que les autorités du Grand Genève et d’Annemasse Agglomération se sont montrées intéressées par cette initiative inter-associative en vue de mutualiser les données récoltées : plusieurs réunions se sont tenues depuis entre des représentants de CICLABLE et des techniciens du Grand Genève et d’Annemasse Agglomération.
Pour l’édition 2023, le collectif entend reconduire la démarche sur une partie des mêmes postes de comptage que l’an dernier et ainsi observer, année après année, l’évolution du nombre de cyclistes sur les secteurs qui présentent chacun des particularités et qui ne sont pas dotés des mêmes aménagements et infrastructures cyclables.
Objectifs de la démarche
Cette démarche collaborative poursuit plusieurs objectifs :
Observer l’évolution de la pratique du vélo sur des points et carrefours clés du territoire,
Disposer d’éléments quantitatifs et qualitatifs pour alimenter les échanges des responsables associatifs locaux avec leurs élus respectifs au sujet des aménagements cyclables existants ou au contraire de leur absence,
Donner du poids au vélo au travers d’une action collective et transfrontalière.
Bien sûr, chacune des associations participant à cette campagne a des attentes différentes vis-à-vis de ces comptages selon qu’elle se trouve dans un contexte urbain, périurbain ou même quasi rural : sur certains territoires, la pratique du vélo est « à la traine » en raison d’une absence quasi-totale d’aménagements dédiés au vélo.
Particulièrement préoccupés par des projets allant à l’encontre de la transition écologique, énergétique et climatique (réalisation d’une autoroute dans le Chablais, réaménagement du nœud routier de Findrol, création de nouveaux centres commerciaux, etc.), CICLABLE suit de près ce processus qui incite les autorités locales à mettre en œuvre des aménagements en faveur du vélo.
Toutefois, le 8 juin 2021, les partenaires français et suisses du Grand Genève ont conjointement déposé auprès des autorités fédérales de Berne un dossier comprenant les projets pour lesquels ils sollicitent un cofinancement de la part de la Confédération helvétique : il s’agit du Projet d’agglomération du Grand Genève n°4. Parmi ces projets figurent plusieurs itinéraires cyclables, notamment transfrontaliers.
En 2022, les partenaires du Grand Genève ont obtenu un accord de Berne, ce qui constitue une bonne nouvelle dans la construction de notre agglomération transfrontalière.
De plus, les intercommunalités françaises et le Département de la Haute-Savoie s’engagent également en faveur du vélo et ont élaboré et validé des schémas cyclables : il reste aujourd’hui à mettre en œuvre ces schémas et le soutien financier suisse est donc bienvenu.
Contexte et déroulement de l’opération
Comme à chaque fois, les comptages auront lieu :
un mardi ou un jeudi matin, parce qu’il s’agit des jours de la semaine les plus représentatifs en termes de déplacements domicile-travail,
entre 6h30 et 9h00, mais au moins entre 7h30 et 8h30 (heure de pointe) et avec des variations selon les secteurs et les disponibilités des bénévoles.
Certaines associations vont également compter à l’heure de pointe du soir qui présente des caractéristiques différentes de celles du matin dans la mesure où les motifs de déplacement sont plus nombreux le soir que le matin : retour du travail, loisirs & activités, courses, RDV médicaux, etc.
Afin de pouvoir profiter d’une météo favorable et pour comparer les résultats de 2023 avec ceux des années précédentes sur la base de conditions équivalentes, quatre dates ont pour l’heure été planifiés :
mardi 6 juin (à voir selon les grèves en France),
jeudi 8 juin, date choisie par Natenv,
mardi 13 juin,
jeudi 15 juin.
Pour les usagers vivant à l’extérieur des centres urbains et dont le vélo n’est de loin pas leur mode de déplacement principal, effectuer un trajet dépourvu d’aménagements cyclables et dont la durée est assez longue implique de pouvoir compter sur une météo clémente.
Si vous souhaitez participer à cette aventure, n’hésitez pas à vous rapprocher des associations locales que vous connaissez ou tout simplement d’une des personnes qui coordonne la démarche à ProVélo Genève (3chene@pro-velo-geneve.ch) ou à l’AERE (aere.asso@gmail.com) ou NATENV (natenv74@gmail.com)
L’association « Nature et Environnement en Pays Rochois » demande au préfet de prendre un arrêté afin d’établir un moratoire sur la délivrance des permis de construire relatifs à l’habitat pour les communes de Saint Pierre en Faucigny, Saint Sixt et Amancy.
Pourquoi une telle demande ?
Le SCOT (schéma de cohérence territorial) du pays rochois a été adopté en 2014 avec pour horizon l’année 2030. Un SCOT est constitué de plusieurs documents dont le DOO ( document d’orientation et d’objectifs ) qui est opposable. Le DOO comporte des prescriptions, des principes de mise en œuvre et des recommandations. Les prescriptions ont par essence un caractère obligatoire et les communes sont tenues de s’y conformer. Ainsi, en ce qui concerne l’augmentation de la population , il est prescrit pour chacune des 9 communes qui composent le pays rochois un taux de croissance annuel maximal de la population et donc un nombre de logements à créer sur la durée du SCOT .
Or, un bilan intermédiaire a été réalisé en 2022 et il met clairement en évidence le fait que certaines communes du pays rochois sont allées au-delà, voire très au-delà, du taux de croissance maximal qui leur était affecté. Les données fournies sont éloquentes puisqu’en continuant sur la lancée actuelle, il est estimé qu’en 2030, la population du pays rochois dépassera de 25% celle prévue par le SCOT pour atteindre a minima 41 200 habitants, soit 15 500 habitants de plus qu’en 2014.
Deux communes se sont particulièrement illustrées en dépassant allègrement le taux de croissance qui leur était attribué : Saint Sixt l’a plus que doublé (2.7 contre 1.2%) et sans aller aussi loin, Amancy est sur la même tendance ( 3.4 contre 1.8%).
Celle de Saint Pierre en Faucigny a connu une croissance de sa population de 2.2 % alors qu’elle aurait dû se ternir à 1.9 %. Posée comme cela, cette différence peut paraître anodine. Cependant comme la population de Saint Pierre en Faucigny est beaucoup plus importante que celle du village de Saint Sixt, l’impact sur l’ensemble du Pays rochois n’est pas le même. Le compte- rendu de la réunion de son conseil municipal du 19 octobre 2022 permet d’appréhender au mieux la situation: il s’est construit 1051 logements en seulement 5 ans alors que sur la durée du SCOT (15 ans), il n’aurait dû s’en réaliser que 960. En d’autres termes, Saint Pierre en Faucigny a déjà très largement dépassé son quota de logements alors qu’il reste encore 7 ans avant l’échéance du SCOT.
Pour toute réponse à ce problème, la municipalité de Saint Pierre en Faucigny propose une simple modification de son PLU avec trois mesures à la portée qui ne pourra être que symbolique et clairement pas à la hauteur de l’enjeu: de l’homéopathie alors qu’une septicémie est déclarée !
Au-delà du non- respect des engagements pris, cet état de fait pose inévitablement des questions :
à propos du sérieux du suivi de la part des communes concernées mais aussi de la CCPR.
à propos de la manière dont les communes et la communauté de commune se projettent dans l’avenir : écoles, EPHAD, organisation de la mobilité, accès à un médecin, accès à l’eau potable,etc.
à propos de la vision du territoire : augmenter la population alors que les activités économiques ne suivent pas (point que le bilan intermédiaire met en évidence) conduit inévitablement à faire des villes et villages dortoirs.
Le courrier si après a été envoyé au Préfet début février ainsi qu’une copie par mail à l’ensemble des maires de la CCPR et au Président de la CCPR.
Moins de places de stationnement, des places de parking plus chères dans la rue pour inciter le report vers les parkings souterrains, des macarons pour les résidents qui vont aussi être plus onéreux, alors qu’ils sont actuellement les moins chers de Suisse…
C’est une victoire importante, quoique tardive, pour les défenseurs des bouquetins du Bargy. Quatre ans après que le préfet de Haute-Savoie a ordonné, en 2019, l’abattage indifférencié de vingt bouquetins suspectés d’être porteurs de la brucellose, la cour administrative d’appel de Lyon a jugé cette décision illégale. L’abattage de bouquetins sans dépistage préalable, a-t-elle déclaré, n’est « pas la solution satisfaisante » pour enrayer la maladie tout en préservant l’espèce.